L'OMS n'a qu'à bien se tenir : des milliards de jauges de téléchargement injectent déjà leur potion phonique en continu. La musique distille ses millions de vues par tube, et du téléphone au fil de l'écouteur son auditoire est sous perfusion ; l'internaute a compris que le son, comme l'oxygène, doit passer directement dans le sang. Aucun comprimé, aucune pilule n'inversera la tendance ou ne ralentira la propagation de ce médicament à forte dépendance mais sans effets secondaires.Jamais on ne s'est autant soigné, jamais on n'a autant produit et consommé de son. Encore faut-il qu'il soit bien dosé et synthétisé à bon escient.Le label Chromatography - Music Pharmacy Company a ouvert sa première officine ‘musicale' à Lyon, fief incontournable des leaders de la pharmaceutique.Igoom son fondateur, aka The Pharmacist, y compose depuis le plus jeune âge, intègre les labos de Sanofi plus tard, le temps de voir venir et de travailler sur le sérum Son, qui mettra tout le monde d'accord. Accompagné du talentueux guitariste MaxTown et du surprenant music producer El Kalife, voilà toute l'exigence, qu'il veut insuffler à son label, en cherchant à la coupler à son expérience de laborantin, c'est à dire mettre la sophistication pharmaceutique au service de l'éclosion de talents incomparables et novateurs, sorte d'hybridation audacieuse, couronnée par une devise sincère : "Prendre le plus grand soin à traiter le mal par le son"